Il est très important de stimuler l’imagination d’un enfant dès son plus jeune âge, car de là, il développera ses facultés cérébrales, mais aussi physiques. D’ailleurs, de nombreux jouets d’éveil se déversent de plus en plus sur le marché afin d’aider les parents dans cette démarche. Ici, nous vous expliquons en quoi l’imagination du petit compte et les moyens à disposition pour la booster.
Quels rôles joue l’imagination dans la vie des tout-petits ?
L’imagination est le fait de se créer des images dans sa tête, bonnes ou mauvaises. Celles-ci proviennent toujours de l’environnement dans lequel l’enfant est plongé, de ce qu’il vit au quotidien, des choses qui l’entourent. Certes, on note sa présence uniquement lorsque le loulou a un peu grandi, c’est-à-dire vers ses 1 an à 3 ans. Là il se met à poser des tonnes de questions, à parler à ses jouets, à dessiner, à imiter ses parents et bien d’autres. Toutefois, il faut garder en tête que cela commence très tôt avant ses 12 mois.
Recréer des scènes par la pensée aide le bébé à développer ses capacités cérébrales, mais aussi motrices. En effet, en faisant comme papa sur son ordinateur ou comme le pédiatre avec son stéthoscope, il acquiert naturellement de nouvelles aptitudes à chaque fois comme savoir griffonner des formes sur le papier, écouter son interlocuteur, prononcer des mots et bien d’autres. Plus tard, lorsque le jeune grandira, il aura les réflexes pour se sortir par exemple d’une situation dangereuse bien précise, ou du moins en trouvera le courage, il développera des aptitudes en cuisine et innovera dans ce domaine.
L’imagination est aussi un moyen pour les parents de déceler dès son jeune âge des anomalies chez l’enfant tel que la dyslexie, le fait qu’il soit surdoué ou autiste ou au contraire qu’il ait besoin de plus d’attention, des préoccupations d’ordre psychologique, ses peurs, ses phobies.
Quand voit-elle le jour ?
Le bébé commence à utiliser cette partie de son cerveau vers ses 12 mois. Jusqu’à deux ou trois ans, celui-ci est en ébullition ou à son paroxysme. Le nourrisson prend conscience de son environnement, de chaque objet, couleur, de chaque son. Il se remémore tout dans les moindres détails et se forge sa propre image, ses propres impressions dans sa tête. Les spécialistes appellent cette étape la « construction ».
Là, il faut alors exploiter le cerveau à son maximum. Le fait qu’un enfant soit plus doué qu’un autre ou plus intelligent repose sur les connexions synaptiques. L’information arrive à travers les différents organes de sens, les yeux, les oreilles et autres, de là, elle est véhiculée et parvient au cerveau par la connexion des neurones. Et plus le stimulus voyage rapidement, plus vite la réponse viendra comme le temps qu’on met à répondre à une question à se remémorer tel ou tel détail. Donc si vous n’avez pas travaillé votre imagination dès petit, vous risquez de rencontrer des difficultés plus tard.
Ensuite en quoi évolue-t-elle ?
Vers les 2 à 5 ans, c’est là que l’adulte constatera que l’enfant copie pratiquement tout ce qu’il fait, comment il prend son café, s’il travaille à la maison, sa routine quotidienne. Si son jouet fait un bruit particulier, vous verrez qu’il essaiera autant que possible de le reproduire.
On ne s’étonne donc pas de retrouver des fillettes jouer à la maitresse à leur retour de l’école, à la mère de famille, à prendre le thé avec leurs nounours, et les garçons à police voleur ou, habillés en pompier, à éteindre un feu.
Comment ça se passe quand on grandit ?
Une fois que les enfants sont en contact avec d’autres personnes, que ce soit des camarades de classe, des enfants du voisinage, des adultes, ils se mettent à vérifier leur imagination en posant tout un tas de questions vers les 6 ans. C’est là qu’ils construisent leur personnalité et se font leur propre idée de tout ce qui les entoure.
L’imaginaire, jusqu’où ?
Parfois, il arrive qu’on soit dépassé par l’imagination de l’enfant, comme lorsqu’il s’invente par exemple un ami imaginaire, ou qu’il croit dur comme fer voir des monstres sous son lit ou dans son placard, ou qu’il joue les super héros et qu’il commence à voler de son lit par exemple. Là, le parent doit-il s’inquiéter ? Déjà, ne le contredisez pas au risque de complètement anéantir son imagination.
Laissez-lui une certaine liberté, par contre, écartez tout ce qui peut être à l’origine de ce genre de phénomène comme les films d’horreur, de monstres, contrôlez tout ce qu’il regarde. Les spécialistes disent que cette phase est temporaire et qu’au fil des mois, l’enfant passera à autre chose. Par contre, s’il prend le risque de se blesser en se faisant passer pour un Avengers par exemple, parlez-en à votre pédiatre.
Favoriser l’imagination d’un enfant, comment ?
Il existe différents moyens de « muscler » le cerveau d’un tout-petit et pas seulement avec la lecture d’un livre animé ou des dessins animés, ou encore des jeux d’éveil. Le laisser découvrir le jardin, marcher sur l’herbe, toucher un arbre, une plante, l’emmener au parc, tout cela contribue à titiller son esprit et le développer.
Cela dit, pour obtenir un maximum de résultat en peu de temps, et créer un équilibre dans la vie de votre petit ange, il serait bon d’alterner les aventures dans la nature et les activités manuelles. Ces dernières incluent la peinture, le dessin, les jeux de construction, la pâte à modeler.
Et en parlant de jeux de construction, les Lego gagnent de plus en plus de terrain dans le commerce et intéressent petits et grands. En effet, il y en a pour différentes tranches d’âge et thèmes. Le nombre de pièces augmente au fur et à mesure. Paw Patrol, Harry Potter, Minecraft, Ninjago, Star Wars, City, Friends, les consommateurs ont l’embarras du choix avec ce jouet.
À la base, en construisant selon les schémas donnés par le jouet, les jeunes apprennent à distinguer les formes et les couleurs, la place de chaque pièce, la persévérance, la patience, et bien d’autres valeurs, mais une fois qu’ils ont réussi à mettre la construction sur pied, ils peuvent aussi s’imaginer dans différents scénarios, collaborer avec les personnages principaux ou revêtir le rôle de héros carrément et se créer de nouvelles aventures au lieu de reproduire les scènes mythiques de l’animé par exemple.
Les possibilités sont infinies avec un tel jeu. Si vous voulez tenter l’expérience avec vos petits monstres, vous avez ici notre sélection des meilleures offres de Lego Harry Potter.
Avec des jeux tels que Fabulabox aussi, les enfants ont de quoi se repérer et se familiariser davantage avec leur entourage au quotidien. En effet, ceux-ci se rapprochent de ce que les petites têtes blondes voient dans la vie courante à la maison, à l’école, en sortant de chez eux, en accompagnant les parents au petit commerce du coin à titre d’illustration.
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