Pour retracer une histoire familiale, il est de coutume de monter un arbre généalogique. C’est d’ailleurs un excellent moyen pour que vos enfants, eux aussi, découvrent qui étaient leurs ancêtres. Vous allez ainsi mettre la main à la pâte ensemble, passer des moments ludiques et pouvoir les occuper pendant quelques jours. Mais encore faut-il savoir faire les choses dans les règles de l’art. Voici comment faire son arbre généalogique.
Pour commencer, il faut tout d’abord comprendre le concept de ce que l’on entend par « arbre généalogique ». Il s’agit d’un schéma où l’on y décèle les divers liens familiaux, mais contrairement à ce qu’on pourrait croire, il s’élabore selon un sens antinomique de la vie d’un arbre réel. En effet, sur un arbre, la plus ancienne partie est sans nul doute le tronc et c’est à partir de cet élément que les branches vont pousser. Sur les branches, les feuilles apparaissent à leur tour pour ensuite se multiplier. Dans la généalogie de famille, quand on effectue une recherche généalogique, c’est la personne sur qui se porte la prospection qui se retrouve au niveau du tronc. Maintenant que les bases sont posées, voyons tout de suite comment coucher tout cela concrètement.
1. Choisir le type d’arbre
La première tâche qui vous incombe repose sur le choix de l’arbre à monter. En effet, il faut savoir qu’il existe 2 déclinaisons possibles, vous pourrez alors opter pour celui qui répond le mieux à vos attentes.
Pour une recherche des ancêtres : un arbre généalogique ascendant
Afin de trouver ses origines, beaucoup vous recommandent de dresser ce type d’arbre, et c’est d’ailleurs le plus réputé dans ce cas précis. Il agit telle une machine à remonter le temps, vous transportant vers les bribes des années à la trace des membres décédés. Selon vos besoins, vous pourrez, soit vous focaliser sur la branche de votre mère ou celle de votre père. Il est même possible de traiter les 2.
Remarque : Ne vous mettez pas la pression en termes de temps, car plus vous remontez, plus les choses se corsent. En ce sens, quand vous aurez fini une lignée, vous pourrez déjà vous féliciter. En effet, pour chaque génération il faudra prévoir un nombre d’ancêtres qui double, car vous avez en tout : 2 parents, 4 grands-parents, 8 arrière-grands-parents, 16 arrières -arrière-grands- parents et ainsi de suite.
Pour une recherche de cousins : optez pour un arbre descendant
Pour cette seconde alternative, le but est de débuter au niveau d’un ancêtre commun afin d’en découvrir la descendance. Par ailleurs, comme il y a de très grandes chances que plusieurs membres soient encore vivants, cela vous facilitera la tâche, car il vous sera possible d’entrer en contact avec ces derniers. Vous aurez également le choix entre :
- Rechercher uniquement la lignée qui porte votre nom. Pour ce faire, vous pourrez par exemple, partir des descendants de votre grand-mère, ensuite ceux de votre mère pour ensuite retrouver sa grand-mère.
- Partir à la découverte de toutes les lignées de l’ancêtre en question. À ce niveau, si votre point de départ est votre arrière-grand-père, vous allez pouvoir identifier chacun de ses enfants pour savoir qui sont ses descendants du moment.
2. Recherche de parentèle
Pour pouvoir élaborer votre arbre, il faudra partir de l’ancêtre le plus ancien que vous connaissez et avoir les informations qui suivent : le nom, le / les prénom(s), date et commune de décès. Dans la plupart des cas, ce sera un grands-parents ou un arrière-grands-parents. Et si vous voulez ne pas faire les choses à moitié, pensez à y insérer les renseignements suivants pour chaque personne :
- Nom
- Prénom(s)
- Date/ année de naissance
- Profession (facultatif)
Astuce : Pour rendre les choses plus aisées, privilégiez une lignée qui n’est pas trop éloignée de vous sur le plan spatial (même région ou un département qui dispose d’archives en ligne).
3. Une bonne présentation pour faciliter la lecture
Comment faire un arbre généalogique ? Gare aux idées reçues, il n’y a pas qu’une seule représentation possible. En effet, à ce niveau vous aurez libre choix, mais il convient de soigner cet aspect pour que l’on se repère facilement. Voici 4 types de présentations possibles employés par les experts du domaine :
- Arbre végétal : C’est le choix n°1 de ceux qui souhaitent conférer un côté plus artistique et esthétique à la chose. Pour ce faire, partez d’un ancêtre et sur les branches, mettez-y ses descendants, tel un jeu de construction.
- Tableau vertical : La lecture se fait ici du bas vers le haut. Commencez avec vos parents et retracez-y chaque génération vers le haut.
- Tableau horizontal : Il se décline généralement sous forme de colonne dont la lecture se fait de gauche à droite. Vous devez pouvoir vous placer au niveau de la première colonne pour ensuite venir mettre vos parents dans la colonne qui suit et poursuivre dans le même sens.
- Tableau circulaire : il s’apparente à un cercle sur lequel vous viendrez insérer les générations. Il faudra commencer par votre personne.
4. Manuscrit ou numérique ?
En ce qui concerne la version manuscrite, force est de préciser qu’elle requiert une concentration particulière et qu’elle se révèle plus fastidieuse. Néanmoins, c’est un excellent moyen pour solliciter votre créativité. Prenez un papier et mettez-y des dessins ou des photos. Et si vous manquez cruellement de temps, pourquoi ne pas opter pour un arbre généalogique à remplir que vous trouverez gratuitement sur la toile ?
Pour la version numérique, elle s’avère plus pratique et est empreinte de modernité.
- Il est possible de recourir à un classeur de type Excella qui vous offrira l’opportunité de dresser des tableaux numériques.
- Vous pouvez également opter pour l’utilisation de logiciels ou vous rendre sur des sites internet et autres applications mobiles. Ces derniers vous aideront à dresser votre arbre en toute facilité, car votre tâche se résumera à insérer les noms et les dates de naissance.
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